Élémentaire
Secondaire
Nonobstant le contenu de cette section, nous invitons et encourageons les membres du personnel enseignant qui envisagent l’adoption ou l’adaptation de l’un ou l’autre de ces conseils ou suggestions à le faire d’une façon éclairée qui a) respecte les conventions collectives, b) est conforme aux politiques du conseil et aux autres règlements et lois qui régissent la profession, et c) ne porte pas atteinte à leur bien-être.
En tant que membres du personnel enseignant et du milieu éducatif à l’élémentaire, nous pouvons mobiliser les parents, les tutrices et les tuteurs autour des questions liées au bien-être et à la sécurité par les moyens suivants :
- Prendre du temps au début de l’année scolaire pour créer des espaces d’apprentissage sécuritaires en classe et à l’école. Par ce que racontent les élèves et leurs échanges à la maison, les parents, les tutrices et les tuteurs apprendront l’importance de la sécurité et du bien-être des élèves en classe et à l’école.
- Apprendre à connaître les élèves. Lorsqu’on les connaît bien, on peut non seulement appuyer leur apprentissage mais aussi plus facilement reconnaître les signes ou symptômes de problèmes liés à la sécurité ou au bien-être, ce qui peut aider à savoir quand communiquer avec les parents, les tutrices et les tuteurs.
- Établir avec les élèves des normes et des règles de base communautaires pour l’apprentissage. Par exemple, poser la question suivante pour solliciter les contributions des élèves : « Comment chacune et chacun de nous peut s’assurer que ce lieu est sécuritaire et appartient à tout le monde? » Afficher les normes dans la salle de classe et en informer les parents.
- Créer délibérément des possibilités – ou des « moments d’enseignement » – appropriées pour l’âge des élèves, et qui se présentent naturellement, pour explorer les questions liées à la santé et au bien-être.
- Donner systématiquement l’exemple d’attitudes, de comportements et de gestes qui soulignent l’importance de la sécurité physique, émotionnelle et intellectuelle, entre autres.
- Avertir les parents des changements soudains ou imprévus dans le comportement, la tenue vestimentaire, l’attitude et les efforts, entre autres.
- Traiter les questions liées à la sécurité et au bien-être avec délicatesse et diplomatie; les parents, les tutrices et les tuteurs peuvent être réticents à en entendre parler ou être en état de déni.
- Trouver des façons sensibles de s’attaquer aux tabous et à la stigmatisation associés aux problèmes de santé (en particulier les problèmes de santé mentale) dans les rapports avec les parents.
- Pendant les rencontres individuelles formelles ou les appels téléphoniques, parler explicitement avec les parents des efforts délibérés pour faire de la sécurité et du bien-être une priorité.
- Faire part aux parents, aux tutrices et aux tuteurs uniquement d’observations précises au sujet du comportement des élèves. Ne pas tenter de diagnostiquer ou de traiter des problèmes de santé mentale ou des troubles médicaux qui dépassent la portée de votre formation. Ces problèmes ne peuvent être traités que par des professionnelles et des professionnels ayant reçu une formation dans ces domaines.
- Penser à travailler avec le cours complet en 10 modules et les ressources en ligne du Centre ontarien de prévention des agressions (COPA) à l’intention du personnel enseignant (http://prevention-intimidation.bienetrealecole.ca/). Il peut aussi être bon d’explorer les modules 6,7 et 8 du nouveau cours/ressource en neuf modules du COPA contre l’intimidation à l’intention des parents (http://parents.copahabitat.ca/fr) en rapport avec les modules 7, 8 et 9 du cours/ressource en ligne du COPA sur la prévention de l’intimidation à l’intention du personnel enseignant (http://prevention-intimidation.bienetrealecole.ca/).
- Inviter les parents, les tutrices et les tuteurs à assister à des séances d’apprentissage offertes par des spécialistes ayant reçu une formation en santé et/ou en sécurité et consacrées à l’examen des questions liées à la santé ou à la sécurité. Cela peut contribuer à améliorer la sensibilisation – parmi toutes les personnes qui s’occupent des élèves – pour permettre de mieux comprendre les préoccupations et problèmes liés à la santé ainsi que les sources de soutien.
- Connaître le devoir, en vertu de l’article 72 de la Loi sur les services à l’enfance et à la famille (LSEF), de déclarer rapidement à une société d’aide à l’enfance (SAE) tout soupçon qu’un enfant a ou pourrait avoir besoin de protection. Le besoin de protection peut comprendre les sévices, l’exploitation sexuelle et la violence psychologique ainsi que les risques de préjudice.
- Se conformer aux obligations juridiques et aux attentes réglementaires de la profession (p. ex., les Normes de déontologie de la profession enseignante).
- Connaître les limites de votre responsabilité ou de vos obligations professionnelles en ce qui a trait à la sécurité et au bien-être des élèves.
- Demander l’aide, le soutien et les conseils d’autres collègues ou professionnelles et professionnels (p. ex., conseillère ou conseiller d’orientation professionnelle, enseignante ou enseignant de l’enfance en difficulté, travailleuse ou travailleur en établissement, travailleuse sociale ou travailleur social, psychologue, administratrice ou administrateur, déléguée syndicale ou délégué syndical / personnel syndical de la section locale) concernant les problèmes et préoccupations en matière de sécurité et de bien-être.
Cette section présente des considérations, des approches et des stratégies qui peuvent être exploitées pour appuyer le travail avec les parents, les tutrices et les tuteurs. Le personnel éducatif et enseignant doit personnaliser ces suggestions en fonction de ses besoins et de son contexte particuliers. De plus, certains conseils portent sur des approches que les membres du personnel enseignant ne sont peut-être pas en mesure d’appliquer seuls.
Nonobstant le contenu de cette section, nous invitons et encourageons les membres du personnel enseignant qui envisagent l’adoption ou l’adaptation de l’un ou l’autre de ces conseils ou suggestions à le faire d’une façon éclairée qui a) respecte les conventions collectives, b) est conforme aux politiques du conseil et aux autres règlements et lois qui régissent la profession, et c) ne porte pas atteinte à leur bien-être.
En tant que membres du personnel enseignant et du milieu éducatif au secondaire, nous pouvons mobiliser les parents, les tutrices et les tuteurs autour des questions liées au bien-être et à la sécurité par les moyens suivants :
- Prendre du temps au début de l’année scolaire ou du semestre scolaire pour créer des espaces d’apprentissage sécuritaires en classe et à l’école. Par ce que racontent les élèves et leurs échanges à la maison, les parents, les tutrices et les tuteurs sauront qu’on se soucie de la sécurité et du bien-être des élèves en classe et à l’école.
- Apprendre à connaître les élèves. Lorsqu’on les connaît bien, on peut non seulement appuyer leur apprentissage mais aussi plus facilement reconnaître les signes ou symptômes de problèmes liés à la sécurité ou au bien-être, ce qui peut aider à savoir quand communiquer avec les parents, les tutrices et les tuteurs.
- Établir avec les élèves des normes ou des règles de base. Par exemple, poser la question suivante pour solliciter les contributions des élèves : « Comment chacune et chacun de nous peut s’assurer que ce lieu est un endroit sécuritaire qui appartient à tout le monde et où chacune et chacun peut apprendre? » Afficher les normes dans la salle de classe et en informer les parents.
- Créer délibérément des possibilités – ou des « moments d’enseignement » – appropriées pour l’âge des élèves qui se présentent naturellement dans les unités d’étude pour explorer les questions liées à la santé et au bien-être.
- Donner systématiquement l’exemple d’attitudes, de comportements et de gestes qui soulignent l’importance de la sécurité physique, émotionnelle et intellectuelle, entre autres.
- Avertir les parents des changements soudains ou imprévus dans le comportement, la tenue vestimentaire, l’attitude et les efforts, entre autres.
- Traiter les questions liées à la sécurité et au bien-être avec délicatesse et diplomatie; les parents, les tutrices et les tuteurs peuvent être réticents à en entendre parler ou être en état de déni.
- Trouver des façons sensibles de s’attaquer aux tabous et à la stigmatisation associés aux problèmes de santé (en particulier les problèmes de santé mentale) dans les rapports avec les parents.
- Pendant les rencontres individuelles formelles ou les appels téléphoniques, parler explicitement avec les parents des efforts délibérés pour faire de la sécurité et du bien-être une priorité.
- Faire part aux parents, aux tutrices et aux tuteurs uniquement d’observations précises au sujet du comportement des élèves. Ne pas tenter de diagnostiquer ou de traiter des problèmes de santé mentale ou des troubles médicaux qui dépassent la portée de votre formation. Ces problèmes ne peuvent être traités que par des professionnelles et des professionnels ayant reçu une formation dans ces domaines.
- Penser à travailler avec le cours complet en 10 modules et les ressources en ligne du Centre ontarien de prévention des agressions (COPA) à l’intention du personnel enseignant (http://prevention-intimidation.bienetrealecole.ca/). Il peut aussi être bon d’explorer les modules 6,7 et 8 du nouveau cours/ressource en neuf modules du COPA contre l’intimidation à l’intention des parents (http://parents.copahabitat.ca/fr) en rapport avec les modules 7, 8 et 9 du cours/ressource en ligne du COPA sur la prévention de l’intimidation à l’intention du personnel enseignant (http://prevention-intimidation.bienetrealecole.ca/).
- Inviter les parents, les tutrices et les tuteurs à assister à des séances d’apprentissage offertes par des spécialistes ayant reçu une formation en santé et/ou en sécurité et consacrées à l’examen des questions liées à la santé ou à la sécurité. Cela peut contribuer à améliorer la sensibilisation – parmi toutes les personnes qui s’occupent des élèves – pour permettre de mieux comprendre les préoccupations et problèmes liés à la santé ainsi que les sources de soutien.
- Connaître le devoir, en vertu de l’article 72 de la Loi sur les services à l’enfance et à la famille (LSEF), de déclarer rapidement à une société d’aide à l’enfance (SAE) tout soupçon qu’un enfant a ou pourrait avoir besoin de protection. Le besoin de protection peut comprendre les sévices, l’exploitation sexuelle et la violence psychologique ainsi que les risques de préjudice.
- Se conformer aux obligations juridiques et aux attentes réglementaires de la profession (p. ex., les Normes de déontologie de la profession enseignante).
- Connaître les limites de votre responsabilité ou de vos obligations professionnelles en ce qui a trait à la sécurité et au bien-être des élèves.
- Demander l’aide, le soutien et les conseils d’autres collègues ou professionnelles et professionnels (p. ex., conseillère ou conseiller d’orientation professionnelle, enseignante ou enseignant de l’enfance en difficulté, travailleuse ou travailleur en établissement, travailleuse sociale ou travailleur social, psychologue, administratrice ou administrateur, présidence de la filiale / personnel syndical de la section locale du district) concernant les problèmes et préoccupations en matière de sécurité et de bien-être.